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  • Rassemblement pour Miriam et sa famille

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    Le rendez-vous était donné ce matin à 9h en bas de Place d'arc pour accompagner Miriam, sa soeur Raquel et leurs parents au tribunal administratif où les juges devaient se prononcer sur le renvoi de cette famille au Brésil.

    Leur Histoire :

    La Cour  d'Appel  de Nantes avait décidé, le 3 novembre 2009, après plus de deux années à se battrent, d'obliger la préfecture à délivrer une autorisation

    provisoire de séjour (APS) en raison de l'état de santé de Miriam. Elle leurs délivra alors au compte goutes des APS de deux mois renouvelables...Leurs parents se mirent aussitôt à travailler.

    Raquel est arrivé avant ses 13 ans en France, ce qui lui donne droit à la nationnalité Française. Elle a trouvé sa voie, elle est entrée en Seconde au Lycée Gaudier-Brzeska pour obtenir un Bac « Économie du bâtiment » afin de devenir architecte ou conducteur de travaux.

    En octobre 2010 Miriam devint majeur, et ses parents engagèrent les démarches pour la mettre sous tutelle. Bien qu'elle ai fait beaucoup de progrès, elle reste néanmoins dépendante de ses parents dans la vie quotidienne.

    Le 22 juin 2011, le juge des tutelles a déclaré les parents de Miriam ses tuteurs légaux et comme la préfecture leur avait laissé entendre, ils ont pensé que leurs ennuis seraient terminés, et que le prochain titre de séjour ne pourrait être que pérenne.

    Mais le 29 septembre 2011 tout bascule : 

    Le préfet use et abuse de son fameux pouvoir discrétionnaire, en refusant de leur délivrer un titre de séjour, et en leur notifiant une nouvelle Obligation de Quitter le Territoire Français, assortie d'une Interdiction de Territoire Français de 6 mois après reconduite à la frontière. Les thérapeutes et personnels soignant du Levain l'ont pourtant bien signifié : tout changement présente un caractère anxiogène pour Miriam... Encore une fois, la violence administrative décuple la violence de la maladie et du handicap.

    Ce qui a été dit à l'audience :

    Il a été souligné que la préfecture a voulu faire passer la demande de titre de séjour en raison de l'état de santé de Miriam pour une demande de titre de séjour pour les parents sans tenir compte une seconde de la santé de leur fille handicapée. Or, le rapporteur public est d'accords pour affirmer que Miriam étant sous tutelle de ses parents, c'est toute la famille qui doit avoir l'autorisation de séjourner en France. L'avocate, a insisté sur le fait qu'elle a communiqué tous les renseignements nécessaires pour traiter le dossier, mais que la préfecture ne répondait pas et laissait traîner !

    Nous attendons maintenant la délibération du tribunal qui rendra son verdict dans deux semaines. Il faut rester confiant, mais ne surtout pas stopper nos actions de soutiens et de revendication jusqu'à ce que cette famille ait définitivement le droit de séjourner en France !!!


    LIRE L'ARTICLE SUR ORLEANSINFOS.FR

     

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    Article du 8 Mars dans La République du Centre


  • Interpellation des candidats à la présidentielle : l’APF de tous les combats

    En cette période électorale, l’APF, qui porte depuis janvier son« Pacte 2102 pour une société ouverte à tous ! » est signataire et partenaire d’initiatives qui rejoignent ses revendications. 

    Ainsi, après le livret Investir sur la solidarité, le Pacte pour l'égalité et la diversité et la plateforme de l'UNIOPSS pour une nouvelle politique de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse Construire l'avenir avec les enfants et les jeunes, l’APF est signataire du texte d’interpellation du collectif « Une société pour tous les âges » et du Manifeste de l’UNICEF pour l’enfance.

  • Mobilisation contre l'expulsion de Miriam, polyhandicapée, et de sa famille

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    Miriam (au centre), entourée de Andréan sa mère (à gauche) et de Raquelle, sa petite soeur (à droite).

     

    Nous avons déjà évoqué l'histoire de cette famille, venue du Brésil pour soigner Miriam, qui est accueillie dans un établissement du Loiret.

    Aujourd'hui la Prefeccture du Loiret remet en cause leur présence sur le territoire Français et leur demande de le quitter.

    Cela veut dire pour Miriam, un retour dans un pays où un mois du seul traitement disponible, coute deux mois de salaire de son père et où il n'existe aucune solution de prise en charge globale, donc un retour asssuré à une plus grande dépendance et à une détérioration de son état de santé.

    Le tribunal Administratif d'Orléans doit statuer ce mardi 6 mars sur la situation de la Famille.

    Le Conseil Départemental de la Délégation du Loiret de l'APF a décidé d'apporter son soutien à  Miriam et sa famille.

    C'est la raison pour laquelle nous organisons un rassemblement de soutien.

    Il aura lieu le Mardi 6 Mars, à 9H00 en bas de place d'Arc à Orléans.

    Ensuite nous prendrons le chemin du Tribunal administratif.

    Venez nombreux soutenir Miriam, Raquelle et leur Famille.

    Retrouvez toutes les info sur Facebook 

  • Loi Handicap : sept ans plus tard, votre avis intéresse les sénateurs

    La commission sénatoriale pour le contrôle de l’application des lois vient d’ouvrir un blog visant à recueillir les témoignages des Français sur la mise en œuvre de la loi Handicap du 12 février 2005. Sept ans après son entrée en vigueur, a-t-elle tenu ses promesses ? À vous de leur répondre…

     

    Le montant de votre allocation adulte handicapé est-il suffisant ? Rencontrez-vous des difficultés pour trouver un emploi ? Les MDPH répondent-elles à vos besoins ? Voici un aperçu du questionnaire en ligne auquel les sénateurs vous invitent à répondre. Vous pouvez également, dans la rubrique "Participez !" de ce blog, laisser librement vos remarques, témoignages et… doléances. L’objectif affiché de cette initiative numérique et participative ? Aider les rapporteurs de la commission – que sont, pour la loi Handicap, Claire-Lise Campion (sénatrice socialiste de l’Essonne) et lsabelle Debré (sénatrice UMP des Hauts-de-Seine) – à mieux mesurer l’impact réel de la loi dans le quotidien des Français.

    D’autres plateformes, visant à recueillir l’avis des citoyens sur l’application de six autres lois (droit au logement opposablegrenelle I et II de l’environnementloi pénitentiaire…), ont également été ouvertes. « Ces contributions permettront d’enrichir la réflexion des rapporteurs (…) dont les conclusions seront rendues publiques entre avril et septembre 2012 », fait savoir le Sénat. Aurélia Sevestre


    Article paru sur le Blog faire Face