Alors que l'APF, RESF, et "Ensemble pour une Santé Solidaire" ont interpellé les parlementaires du Loiret en leur demandant un rendez-vous urgent pour évoquer la situation de Ardi, les municipalités du Loiret commencent à se mobiliser.

La Ferté saint- Aubin, est la première commune à se mobiliser pour Ardi, en votant un voeu demandant son retour...

Nous espérons vivement que beaucoup d'autres municipalités vont suivre ce chemin.

Pour lire l'aricle

Pour lire le dernier Zoom de la délégation du Loiret : Zoom Loiret ete 2011.pdf

Bonne lecture

ARDI EST EN DANGER...

L'APF du Loiret et RESF ont décidé de se mobiliser ensemble, afin d'éxiger son retour.

Pour cela, plusieurs actions ont été mises en place, et d'autres sont en prévision...

Tout d'abord, le mardi 5 Juillet, un cercle du silencce a été organisé en son nom. Parmi les habitués de ce rassemblement, des militants de l'APF, pour un silence qui a duré une heure autour d'un fauteuil roulant vide, représentant l'absence de Ardi.

La suite des évènements a eu lieu Jeudi, à Paris.

Dans un premier temps, à l'Assemblée nationale, où il était prévu de présenter l'affiche de soutien à Ardi, lors de la convention de l'UMP sur l'immigration.

Ensuite le rendez-vous était donné devant les grilles du Conseil Régional île de france, rendez-vous auquel s'est jointe une délégation APF/RESF du Loiret.

En présence des militants RESF, et APF, dont Pascale Ribes, Vice Présidente de l'APF, et Patrice Tripoteau, les élus du Conseil Régional Ile de France ont dévoilé une banderolle de soutien, demandant le retour d'Ardi.

C'est un premier pas, et nous espérons que d'autres Conseils Régionaux suivront cet exemple.

Pärallèlement, dans le Loiret, l'APF et RESF envoient des courriers aux Mairies du Département pour leur demander de prendre une résolution de soutien à Ardi, et de se positionner officiellement sur son retour, et nous sollicitons nos parlementaires afin qu'eux aussi puissent prendre position, et interpeller le Président de la République.

Des contacts sont pris aussi avec certains artistes, afin qu'ils sensibilisent le public lors des tournées d'été au sort qui est reservé à ce jeune.

Parmi les autres actions menées pour le Retour de Ardi, il y a la pétition, proposée lors de nos manifestations, ou sur le site de RESF : http://www.educationsansfrontieres.org/article36673.html

Enfin pour réclamer le retour d'Ardi, nous vous invitons à envoyer la carte postale disponible sur le site RESF, au Président de la République.

Voici quelques semaines que les parlementaires sont invités à se prononcer sur l'amendement proposé par l'APF pour introduire dans la loi la notion de conception universelle.

Il est temps de faire un petit bilan des premières réponses reçues.

Pour les parlementaires qui nous soutiennent :

Monsieur Serge Grouard, Député Maire UMP d'Orléans.

Monsieur Jean Pierre Sueur, Sénateur PS du Loiret

Les Parlementaires qui nous mettent des bâtons dans les roues :

Madame Janine Rozier, Sénatrice UMP du Loiret : pour avoir déposé un amendement soutenant les article 14bis et 14 ter de la PPL Paul blanc, articles visant à mettre en place des dérogations à l'Accessibilité dans le bâtit neuf.

Monsieur Eric Doligé, Sénateur UMP du Loiret pour son rapport honteux sur la simplification des normes qui renvoit les personnes en situation de handicap 30 ans en arrière.

Signez la pétition "Des bâtons dans les Roues"

Déjà près de 18 500 Signatures.

Le Cercle de silence du mardi 5 juillet 2011, Place du Martroi à Orléans de 18H à 19H

aura spécialement pour objet de demander le retour du jeune polyhandicapé : Ardi VRENEZI qui, après avoir été enfermé, avec sa famille, dans un Centre de Rétention a été expulsé vers le KOSOVO le 4 mai 2010.

Ses parents étaient venus avec lui en France en juillet 2008 pour qu’il soit soigné, n’ayant aucun traitement efficace dans leur pays. Ils avaient vendu leur maison pour payer le voyage.  En France, l’évolution de la maladie avait été freinée.

Mais le 3 mai 2010, les parents, le frère et la sœur d’Ardi étaient interpellés. Ardi a été arrêté le soir même au sein de l’institut d’éducation motrice où il était soigné, par une escouade de policiers. Arraché de son lit, transféré sur un brancard, placé dans une ambulance puis en centre de rétention pour la nuit, le lendemain matin Ardi a été mis dans un avion avec sa famille à destination de Pristina.

Depuis lors, faute de médicaments et de soins adaptés, son état s’est considérablement dégradé. Il ne se lève plus, ne sourit plus, ne parle plus. Il a des difficultés de déglutition qui s’aggravent et nécessiteraient une aide alimentaire, impossible au Kosovo. Il maigrit, il a faim. Il reçoit les médicaments indispensables de France, ceux-ci n’étant pas accessibles ou étant même inexistants au Kosovo. Interpellé sur cette situation inacceptable, l’Etat Français persiste dans sa dramatique erreur d’appréciation, et accrédite par tous les moyens la thèse qu’il y aurait au Kosovo une prise en charge adaptée à la situation de polyhandicap. Ceci est faux.

La pathologie dont Ardi est atteint ne laisse certes pas espérer de survie à long terme. Ardi va mourir, mais sans les soins adaptés, il mourra plus vite, et dans des conditions inacceptables de faim et de douleurs.

Tout dans l’histoire de Ardi fait écho avec ce que nous dénonçons dans les Cercles de Silence : la violence de l’arrestation dans son foyer, l’inhumanité de la mise en centre de rétention et enfin la maltraitance dont il est victime par manque de soins adaptés dans son pays.

Au silence assourdissant dont les autorités françaises font preuve quant au retour de Ardi en France, nous opposerons notre silence plein de clameur : un fauteuil handicapé sera installé au centre du cercle, avec les barbelés et les lanternes. Des personnes handicapées seront présentes avec nous dans le Cercle.

Nous demandons le retour immédiat et sans délai de Ardi et de sa famille en France pour qu’il bénéficie des soins que son état impose.