• Tribune de Jean Marie Barbier

    Jean Marie BARBIER, Président de l'Association des Paralysés de France a écrit une tribune dans le nouvel observateur, sur la proposition de Loi Paul Blanc.

    Nous vous invitons à la lire ICI

    Pour suivre l'action "Des Bâtons dans les Roues", Pour le moment seuls deux parlementaires nous soutiennent, mais plus de 6 200 personnes ont rejoint le mouvement...

  • Eric Doligé préconise de faire passer les personnes en situation de handicap par les sous sols !

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    Monsieur Eric Doligé, Sénateur du Loiret et Président du Conseil Général (en charge faut il le rappeler du Social et du Handicap) a remis un rapport à Nicolas Sarkozy sur la simplification des normes applicables aux collectivités locales.

    Dans ce rapport de près de 200 pages, une quinzaine sont consacrées à l'accessibilité, avec comme mot d'ordre des mesures pour atténuer les obligations d'accessibilité aux collectivités locales.

    Voici les propositions que nous contestons contenues par le rapport :

    - Réaliser un inventaire des mesures de substitution possibles : Pour l'APF il est totalement inenvisageable de mettre en place quelque mesure de substitution que ce soit sur le bâtit neuf, en partant du principe qu'aucune impossibilité technique n'existe sur du neuf.

    - Changer la définition réglementaire de l'accessibilité qui vise que la personne handicapée puisse occuper un bâtiment exactement commee un valise par une obligation que la personne handicapée ait accès à toutes les fonctions du bâtiment en tolérant qu'elle n'ait pas accès à toutes les surfaces : autrement dit, nous passerons désormais par les sous sols, ou les locaux à poubelles, ou bien notre liberté de circulation sera limitée aux quelques mètres carrés que l'on voudra bien nous réserver... DISCRIMINATION...

    -Réfléchir à l'acccessibilité en termes de services équivalents rendus à l'echelle d'un territoire pour assurer une accessibilité effective : Il faudra par conséquent faire plus de kilomètres pour se rendre à l'école ou à la piscine accessible la plus proche... Non seulement celà est contraire à l'esprit de la loi de 2005, mais à l'heure du développement durable et de l'écologie, pas si sûr que cette mesure puisse être considérée comme "verte".

    -Accorder aux collectivités territoriales des délais raisonnables pour la mise en accessibilité des bâtiments existants, dès lors que la commission communale d'acessibilité s'est réunie et que par une délibération, la collectivité a planifié les travaux. 2005-2015 = 10 ans pour planifier, cela parait un délai plus que raisonnable, à la vue des trente années depuis lesquelles les personnes en situation de handicap attendent la mise en accessibilité de la France.

    - Supprimer les peine d'emprisonnement : cela revient à dire que la discrimination par l'innaccessibilité est normale, tolérée, voire encouragée.

    - Faire une mention explicite dans les motifs de dérogation de la possibilité de prendre en compte le coût de la mise aux normes au regard des ressources des collectivité territoriales et de la fréquentation probable de l'établissement par des personnes à mobilité réduite : Autrement dit nous devrons à l'avenir choisir les villes riches pour nous y installer et pouvoir bien y vire : entrave  à notre liberté. De plus pour ce qui est du Loiret, département bien connu normalement de Monsieur Doligé, il est bon de rappeler, que les petites communes travaillent depuis déjà bien longtemps sur la mise en accessibilité, et que la bonne planification des travaux a réaliser permet d'étaler les coûts.

    - Supprimer l'attestation de conformité aux règles d'accessibilité : Si les collectivité ne comprennent pas cette obligation "supplémentaire", qui n'est ni coûteuse ni contraignante, elle leur permet de faire valoir à l'ouverture de l'ERP la réelle accessibilité, ce qui permettrai d'éviter pour certaines communes d'essayer d'expliquer que si la salle de spectacle n'est pas accessible, c'est de la faute de l'entreprise à qui elle a confié les travaux.

    - Lorsqu'il existe un service adapté de transport, permettre des dérogations à l'article 45 de la loi : Pourquoi ? Même s'il existe un service adapté, qui répond à des besoins spécifiques, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir vaquer dans la ville (ou entre les villes) au même titre que tout le monde. De plus pour ne prendre que l'exemple d'Orléans, le service adapté à la demande est tellement engorgé que les personnes en situation de handicap ne travaillant pas ne peuvent pratiquement pas l'utiliser. Enfin, pour ce qui est des arrêts accessibles, alors que le cheminement pour s'y rendre ne l'est pas, on est bien dans la non application de la loi de 2005 qui fait référence à la notion de cheminement...

    - Réviser la prescription technique pour les chambres non adaptées (dans les locaux à sommeil), sachant que les partie communes, elles, resteraient utilisables par les personnes en fauteuil roulant : et bien oui et le jeune en situation de handicap en colonie de vacances ne pourra jamais aller jouer ou passer du temps dans une autre chambre que la sienne... sans compter que des chambres accessibles, c'est plus de places, plus de confort, à la fois pour les enfants (dans cet exemple) que pour le personnel.

     

    Ce n'est là que quelques exemples de propositions que nous ne pouvons pas accepter...

    Alors même que passe en seconde lecture la proposition de loi Paul Blanc, alors même que nous lançons la campagne " Des Bâtons dans les Roues", notre sénateur risque bien d'être un des premiers dans la liste des "parlementaires qui nous handicapent".

    Pour lire l'intégralité du Rapport ICI

     

  • Pétition "Des Bâtons dans les Roues"

     

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    Alors que le Projet de loi Paul Blanc, contenant un amendement permettant les dérogations à l'accessibilité sur le bâtit neuf passe en seconde lecture à l'Assemblée Nationale le Mardi 28 Juin, mobilisons nous afin que les parlementaires soutiennent la proposition d'amendement de l'APF introduisant dans la loi le principe de la conception universelle...

    Nous ne pouvons pas laisser les parlementtaires, les h^teliers, les promoteurs immobiliers, détruire la loi pour laquelle nous nous sommes battue.

    Nous vous donnons rendez vous pour une première action se sensibilisation du public,

    le Mardi 28 Juin 2011

    de 10H00 à 18H00

    Place de Martroi.

    Nous proposerons au public de soutenir le principe de la Conception Universelle, en faisant signer la pétition "Des bâttons dans les Roues".

  • Des Bâtons dans les roues

     

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    En 1975, une loi demandait de rendre accessibles les bâtiments et transports en France. Non suivie d'effets car sans moyens et sans délais, il a fallu attendre 30 ans et la loi « handicap » de 2005 pour voir fixé un délai : la France doit être accessible en 2015 !

    Rendre accessible ? Les maîtres d'ouvrage (collectivités publiques, entreprises privées, professions libérales, gérants d'espaces de loisirs et de sports...) n'y voient que des normes et des coûts supplémentaires en oubliant d'une part l'objectif initial de la loi, et d'autre part la possibilité de construire sans surcoût.

    Aujourd'hui, les parlementaires nous mettent des bâtons dans les roues !

    Ils viennent de céder aux pressions des lobbies dans une proposition de loi, nommée « proposition de loi Paul Blanc », votée en 1ère lecture au Sénat, puis à l'Assemblée nationale, en voulant déroger au principe d'accessibilité... dès la construction de certains bâtiments neufs !

    Citoyens, nous considérons que la liberté d'accéder à tous les lieux publics, aux logements, aux transports est un droit fondamental, universel, basé sur la dignité humaine, qui s'inscrit dans un principe de non-discrimination.

    Qui accepterait au quotidien de ne pas pouvoir entrer dans sa boulangerie, de passer par les sous-sols et les monte-charge pour accéder à des services administratifs ou à des salles de spectacles, de ne pouvoir prendre que quelques  transports publics, de n'avoir que quelques dizaines de logements sociaux accessibles dans une ville de 100 000 habitants... ? La bonne volonté et l'aide pour franchir des obstacles ne sauraient suffire : chacun doit pouvoir être autonome dans ses déplacements !

    Pour une « France accessible », l'APF rappelle que :

    1. Le principe d'accessibilité ne répond pas à une demande catégorielle émanant d'un public spécifique. Il constitue aussi un enjeu de société en termes d'urbanisme et d'aménagement du territoire : personnes âgées, blessés temporaires, parents avec poussettes, voyageurs avec une valise encombrante... chacun est concerné ! Sans compter le confort procuré aux personnes valides !
    2. Rendre accessible c'est tout simplement rendre les personnes libres de se déplacer, rompre l'isolement, permettre la rencontre des différences dans la société et donc lutter contre les préjugés. Le « vivre ensemble » n'est pas négociable !
    3. Personne n'a concrètement réussi à prouver qu'il n'était pas possible de rendre une construction neuve accessible pour des raisons techniques. Ce qui apparaît infaisable ou coûteux est en fait plutôt lié à une méconnaissance de la règlementation et à un manque de formation car des solutions techniques existent. Un bâtiment doit s'adapter aux besoins des hommes, et non l'inverse !

    Parce que l'Association des Paralysés de France défend l'autonomie, la liberté et la dignité des personnes en situation de handicap,

    Parce que pour l'APF, l'accessibilité concerne chacun d'entre nous aujourd'hui et demain,

    Parce l'APF a comme ambition une société ouverte à tous, solidaire et sans préjugés, et que cette ambition dépasse le champ catégoriel du handicap,

    L'APF demande au gouvernement et à chaque parlementaire d'introduire le principe de la conception universelle dans la législation française relative à l'accessibilité notamment dans la proposition de loi Paul Blanc lors de la 2nde lecture, conformément à la convention internationale de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées.

    L'APF demande le retrait voire le rejet de toutes dispositions législatives et règlementaires dérogeant, pour les constructions neuves, aux principes d'accessibilité et de conception universelle.

    L'APF demande à chaque citoyen son soutien par la signature de cette pétition.

     

    Signez la pétition en ligneLes signataires

    Le Site de l'action "Des Bâtons dans les roues"

  • France bénévolat

    Dans le cadre de l'&nnée Européenne du Bénévolat, France bénévolat Loiret organise une grande manifestation le 25 Juin, Place de la République, à Orléans.

    N'hésitez pas à vous y rendre pour témoigner de votre engagement bénévole.

     

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